وَلَا تَنكِحُواْ ٱلۡمُشۡرِكَٰتِ حَتَّىٰ يُؤۡمِنَّۚ وَلَأَمَةٞ مُّؤۡمِنَةٌ خَيۡرٞ مِّن مُّشۡرِكَةٖ وَلَوۡ أَعۡجَبَتۡكُمۡۗ وَلَا تُنكِحُواْ ٱلۡمُشۡرِكِينَ حَتَّىٰ يُؤۡمِنُواْۚ وَلَعَبۡدٞ مُّؤۡمِنٌ خَيۡرٞ مِّن مُّشۡرِكٖ وَلَوۡ أَعۡجَبَكُمۡۗ أُوْلَـٰٓئِكَ يَدۡعُونَ إِلَى ٱلنَّارِۖ وَٱللَّهُ يَدۡعُوٓاْ إِلَى ٱلۡجَنَّةِ وَٱلۡمَغۡفِرَةِ بِإِذۡنِهِۦۖ وَيُبَيِّنُ ءَايَٰتِهِۦ لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمۡ يَتَذَكَّرُونَ
N’épousez pas les (femmes) associâtres avant qu’elles n’aient cru. Une esclave croyante vaut en effet mieux qu’une associâtre, même si celle-ci vous plaît. Ne donnez pas (vos femmes en) épouses aux associâtres avant qu’ils n’aient cru. Un esclave croyant vaut en effet mieux qu’un associâtre, même si celui-ci vous plaît. Ceux-là appellent vers le Feu alors qu’Allah appelle, par Sa permission, vers le Paradis et le pardon. Et Il expose clairement Ses Signes aux hommes afin qu’ils se rappellent.
فَإِن طَلَّقَهَا فَلَا تَحِلُّ لَهُۥ مِنۢ بَعۡدُ حَتَّىٰ تَنكِحَ زَوۡجًا غَيۡرَهُۥۗ فَإِن طَلَّقَهَا فَلَا جُنَاحَ عَلَيۡهِمَآ أَن يَتَرَاجَعَآ إِن ظَنَّآ أَن يُقِيمَا حُدُودَ ٱللَّهِۗ وَتِلۡكَ حُدُودُ ٱللَّهِ يُبَيِّنُهَا لِقَوۡمٖ يَعۡلَمُونَ
S’il divorce d’avec elle,[1] elle ne lui est plus licite jusqu’à ce qu’elle en épouse un autre. Et si celui-ci divorce d’avec elle, le (premier) couple ne commet aucun péché à revenir (à la vie conjugale), pourvu que les deux conjoints pensent pouvoir observer les limites d’Allah. Telles sont donc les limites d’Allah qu’Il expose clairement à un peuple qui sait.
1- C’est-à-dire si le divorce est prononcé une troisième fois.
وَإِذَا طَلَّقۡتُمُ ٱلنِّسَآءَ فَبَلَغۡنَ أَجَلَهُنَّ فَلَا تَعۡضُلُوهُنَّ أَن يَنكِحۡنَ أَزۡوَٰجَهُنَّ إِذَا تَرَٰضَوۡاْ بَيۡنَهُم بِٱلۡمَعۡرُوفِۗ ذَٰلِكَ يُوعَظُ بِهِۦ مَن كَانَ مِنكُمۡ يُؤۡمِنُ بِٱللَّهِ وَٱلۡيَوۡمِ ٱلۡأٓخِرِۗ ذَٰلِكُمۡ أَزۡكَىٰ لَكُمۡ وَأَطۡهَرُۚ وَٱللَّهُ يَعۡلَمُ وَأَنتُمۡ لَا تَعۡلَمُونَ
Une fois que vous aurez divorcé d’avec vos femmes et qu’elles auront atteint le terme de leur délai, ne les empêchez point de se remarier avec leurs anciens époux si le couple s’est réconcilié conformément aux bienséances. Telle est la leçon enseignée à celui qui d’entre vous croit en Allah et au Jour Dernier. Cela est plus décent pour vous, et plus pur. Allah certes Sait et vous ne savez pas.
وَلَا جُنَاحَ عَلَيۡكُمۡ فِيمَا عَرَّضۡتُم بِهِۦ مِنۡ خِطۡبَةِ ٱلنِّسَآءِ أَوۡ أَكۡنَنتُمۡ فِيٓ أَنفُسِكُمۡۚ عَلِمَ ٱللَّهُ أَنَّكُمۡ سَتَذۡكُرُونَهُنَّ وَلَٰكِن لَّا تُوَاعِدُوهُنَّ سِرًّا إِلَّآ أَن تَقُولُواْ قَوۡلٗا مَّعۡرُوفٗاۚ وَلَا تَعۡزِمُواْ عُقۡدَةَ ٱلنِّكَاحِ حَتَّىٰ يَبۡلُغَ ٱلۡكِتَٰبُ أَجَلَهُۥۚ وَٱعۡلَمُوٓاْ أَنَّ ٱللَّهَ يَعۡلَمُ مَا فِيٓ أَنفُسِكُمۡ فَٱحۡذَرُوهُۚ وَٱعۡلَمُوٓاْ أَنَّ ٱللَّهَ غَفُورٌ حَلِيمٞ
Et il ne vous sera pas reproché de faire indirectement allusion au mariage devant les femmes.[1] Non plus, si vous le projetez dans le secret du cœur. Allah Sait que vous penserez à elles. Cependant, ne leur faites point de promesses secrètes, sauf à leur tenir des propos décents. Ne vous décidez pas à conclure le mariage avant que le délai prescrit ne soit arrivé à son terme. Et sachez qu’Allah Sait ce qu’il y a au fond de vous-mêmes. Prenez donc garde à Lui, et sachez qu’Allah est Absoluteur et Longanime.
1- Aux veuves.
وَإِنۡ خِفۡتُمۡ أَلَّا تُقۡسِطُواْ فِي ٱلۡيَتَٰمَىٰ فَٱنكِحُواْ مَا طَابَ لَكُم مِّنَ ٱلنِّسَآءِ مَثۡنَىٰ وَثُلَٰثَ وَرُبَٰعَۖ فَإِنۡ خِفۡتُمۡ أَلَّا تَعۡدِلُواْ فَوَٰحِدَةً أَوۡ مَا مَلَكَتۡ أَيۡمَٰنُكُمۡۚ ذَٰلِكَ أَدۡنَىٰٓ أَلَّا تَعُولُواْ
Et si vous avez peur de ne pas être justes envers les orphelins[1], épousez alors ce qu’il vous plaira comme femmes, au nombre de deux, trois ou quatre. Mais si vous avez peur encore de ne pas être justes, alors n’en prenez qu’une seule, ou alors des esclaves en votre possession. Cela vous rapprochera d’autant plus de l’équité.
1- Entendons : lorsque vous avez l’intention d’épouser une femme orpheline.
وَءَاتُواْ ٱلنِّسَآءَ صَدُقَٰتِهِنَّ نِحۡلَةٗۚ فَإِن طِبۡنَ لَكُمۡ عَن شَيۡءٖ مِّنۡهُ نَفۡسٗا فَكُلُوهُ هَنِيٓـٔٗا مَّرِيٓـٔٗا
Remettez aux épouses leur dot (mahr) de bon cœur. Et si, de leur plein gré, elles vous en cèdent une partie, vous pourrez en jouir comme il vous plaira et à votre guise.
يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ لَا يَحِلُّ لَكُمۡ أَن تَرِثُواْ ٱلنِّسَآءَ كَرۡهٗاۖ وَلَا تَعۡضُلُوهُنَّ لِتَذۡهَبُواْ بِبَعۡضِ مَآ ءَاتَيۡتُمُوهُنَّ إِلَّآ أَن يَأۡتِينَ بِفَٰحِشَةٖ مُّبَيِّنَةٖۚ وَعَاشِرُوهُنَّ بِٱلۡمَعۡرُوفِۚ فَإِن كَرِهۡتُمُوهُنَّ فَعَسَىٰٓ أَن تَكۡرَهُواْ شَيۡـٔٗا وَيَجۡعَلَ ٱللَّهُ فِيهِ خَيۡرٗا كَثِيرٗا
Ô vous qui avez cru ! Il ne vous est pas permis d’acquérir par héritage les femmes (de vos proches parents) malgré elles. Et n’empêchez pas (les épouses dont vous venez de divorcer) de se remarier, par convoitise de quelque bien que vous leur aviez offert, à moins qu’elles ne fassent preuve d’immoralité avérée. Cohabitez convenablement avec elles. Et si vous les détestez, sachez que l’on peut parfois détester des choses où Allah a pourtant mis un bien abondant.
وَإِنۡ أَرَدتُّمُ ٱسۡتِبۡدَالَ زَوۡجٖ مَّكَانَ زَوۡجٖ وَءَاتَيۡتُمۡ إِحۡدَىٰهُنَّ قِنطَارٗا فَلَا تَأۡخُذُواْ مِنۡهُ شَيۡـًٔاۚ أَتَأۡخُذُونَهُۥ بُهۡتَٰنٗا وَإِثۡمٗا مُّبِينٗا
Si vous voulez remplacer une épouse par une autre, et que vous ayez déjà donné un qintâr[1] à l’une d’elles (la première), n’en reprenez rien. Le reprendriez-vous indûment et en péchant si manifestement ?
1- Ce quantifiant arabe, qui rappelle le mot français « quintal », signifie « mille pièces d’or ».
وَكَيۡفَ تَأۡخُذُونَهُۥ وَقَدۡ أَفۡضَىٰ بَعۡضُكُمۡ إِلَىٰ بَعۡضٖ وَأَخَذۡنَ مِنكُم مِّيثَٰقًا غَلِيظٗا
Et comment le reprendriez-vous quand vous vous êtes si intimement liés l’un à l’autre et qu’elles ont pris sur vous un engagement capital ?
وَلَا تَنكِحُواْ مَا نَكَحَ ءَابَآؤُكُم مِّنَ ٱلنِّسَآءِ إِلَّا مَا قَدۡ سَلَفَۚ إِنَّهُۥ كَانَ فَٰحِشَةٗ وَمَقۡتٗا وَسَآءَ سَبِيلًا
N’épousez pas les femmes qu’ont déjà épousées vos pères, sauf si cela a eu lieu dans le passé. Pareille conduite est une perversion, une abjection et quelle pratique exécrable !
حُرِّمَتۡ عَلَيۡكُمۡ أُمَّهَٰتُكُمۡ وَبَنَاتُكُمۡ وَأَخَوَٰتُكُمۡ وَعَمَّـٰتُكُمۡ وَخَٰلَٰتُكُمۡ وَبَنَاتُ ٱلۡأَخِ وَبَنَاتُ ٱلۡأُخۡتِ وَأُمَّهَٰتُكُمُ ٱلَّـٰتِيٓ أَرۡضَعۡنَكُمۡ وَأَخَوَٰتُكُم مِّنَ ٱلرَّضَٰعَةِ وَأُمَّهَٰتُ نِسَآئِكُمۡ وَرَبَـٰٓئِبُكُمُ ٱلَّـٰتِي فِي حُجُورِكُم مِّن نِّسَآئِكُمُ ٱلَّـٰتِي دَخَلۡتُم بِهِنَّ فَإِن لَّمۡ تَكُونُواْ دَخَلۡتُم بِهِنَّ فَلَا جُنَاحَ عَلَيۡكُمۡ وَحَلَـٰٓئِلُ أَبۡنَآئِكُمُ ٱلَّذِينَ مِنۡ أَصۡلَٰبِكُمۡ وَأَن تَجۡمَعُواْ بَيۡنَ ٱلۡأُخۡتَيۡنِ إِلَّا مَا قَدۡ سَلَفَۗ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ غَفُورٗا رَّحِيمٗا
Vous sont défendues vos mères, vos filles, vos sœurs, vos tantes paternelles et vos tantes maternelles, les filles de vos frères et les filles de vos sœurs, ainsi que les mères qui vous ont allaités, vos sœurs de lait, les mères de vos femmes, vos belles-filles élevées dans votre giron et qui sont nées de vos femmes avec qui vous avez consommé le mariage. Mais si le mariage n’a pas été consommé avec elles, vous n’aurez pas péché (en les épousant). (Vous sont également défendues) les femmes de vos fils issus de vos reins ; et (il vous est défendu) d’avoir deux sœurs (comme épouses en même temps), sauf si cela a eu lieu dans le passé. Allah est Absoluteur et Tout Miséricordieux.
۞وَٱلۡمُحۡصَنَٰتُ مِنَ ٱلنِّسَآءِ إِلَّا مَا مَلَكَتۡ أَيۡمَٰنُكُمۡۖ كِتَٰبَ ٱللَّهِ عَلَيۡكُمۡۚ وَأُحِلَّ لَكُم مَّا وَرَآءَ ذَٰلِكُمۡ أَن تَبۡتَغُواْ بِأَمۡوَٰلِكُم مُّحۡصِنِينَ غَيۡرَ مُسَٰفِحِينَۚ فَمَا ٱسۡتَمۡتَعۡتُم بِهِۦ مِنۡهُنَّ فَـَٔاتُوهُنَّ أُجُورَهُنَّ فَرِيضَةٗۚ وَلَا جُنَاحَ عَلَيۡكُمۡ فِيمَا تَرَٰضَيۡتُم بِهِۦ مِنۢ بَعۡدِ ٱلۡفَرِيضَةِۚ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ عَلِيمًا حَكِيمٗا
(Il vous est également défendu d’épouser) les femmes déjà mariées, sauf si elles sont vos captives de guerre.[1] Tel est l’ordre qu’Allah a décrété pour vous. En dehors des interdictions que voilà, il vous est licite, disposant de biens et de moyens, de rechercher (des épouses) pour vous unir à elles d’une façon légitime et non en concubins. À celles dont vous jouissez (dans la consommation du mariage), vous verserez une dot (mahr) obligatoire. Et il n’y aura pas de grief à vous faire si, d’un commun accord, vous vous entendez plus tard sur (une éventuelle révision de) la dot. Allah est, certes, Omniscient et Sage.
1- Il est licite de les épouser même si, avant l’état de guerre, elles étaient mariées. Cependant, il n’est permis de consommer avec elles le mariage qu’après le retour de leur cycle menstruel. Et si elles n’ont pas eu leurs règles, ce qui veut dire qu’elles sont enceintes, le mariage n’est consommé qu’après l’accouchement.
وَمَن لَّمۡ يَسۡتَطِعۡ مِنكُمۡ طَوۡلًا أَن يَنكِحَ ٱلۡمُحۡصَنَٰتِ ٱلۡمُؤۡمِنَٰتِ فَمِن مَّا مَلَكَتۡ أَيۡمَٰنُكُم مِّن فَتَيَٰتِكُمُ ٱلۡمُؤۡمِنَٰتِۚ وَٱللَّهُ أَعۡلَمُ بِإِيمَٰنِكُمۚ بَعۡضُكُم مِّنۢ بَعۡضٖۚ فَٱنكِحُوهُنَّ بِإِذۡنِ أَهۡلِهِنَّ وَءَاتُوهُنَّ أُجُورَهُنَّ بِٱلۡمَعۡرُوفِ مُحۡصَنَٰتٍ غَيۡرَ مُسَٰفِحَٰتٖ وَلَا مُتَّخِذَٰتِ أَخۡدَانٖۚ فَإِذَآ أُحۡصِنَّ فَإِنۡ أَتَيۡنَ بِفَٰحِشَةٖ فَعَلَيۡهِنَّ نِصۡفُ مَا عَلَى ٱلۡمُحۡصَنَٰتِ مِنَ ٱلۡعَذَابِۚ ذَٰلِكَ لِمَنۡ خَشِيَ ٱلۡعَنَتَ مِنكُمۡۚ وَأَن تَصۡبِرُواْ خَيۡرٞ لَّكُمۡۗ وَٱللَّهُ غَفُورٞ رَّحِيمٞ
Et si l’un de vous n’a pas les moyens d’épouser des femmes libres et croyantes, qu’il en épouse alors parmi vos jeunes esclaves croyantes. Allah en Sait mieux sur votre foi, et vous êtes tous issus les uns des autres. Épousez-les donc avec la permission des leurs et versez-leur leur dot convenable, (sachant qu’elles sont) chastes et vertueuses, non dépravées ou qui prennent des amants. Une fois mariées, si elles commettent l’adultère, elles subiront la moitié de la peine réservée aux femmes mariées de condition libre. Un tel mariage est autorisé à celui qui d’entre vous craint de succomber à la tentation de la débauche. Mais il est bien meilleur pour vous de prendre patience, et Allah est Absoluteur et Tout Miséricordieux.
ٱلرِّجَالُ قَوَّـٰمُونَ عَلَى ٱلنِّسَآءِ بِمَا فَضَّلَ ٱللَّهُ بَعۡضَهُمۡ عَلَىٰ بَعۡضٖ وَبِمَآ أَنفَقُواْ مِنۡ أَمۡوَٰلِهِمۡۚ فَٱلصَّـٰلِحَٰتُ قَٰنِتَٰتٌ حَٰفِظَٰتٞ لِّلۡغَيۡبِ بِمَا حَفِظَ ٱللَّهُۚ وَٱلَّـٰتِي تَخَافُونَ نُشُوزَهُنَّ فَعِظُوهُنَّ وَٱهۡجُرُوهُنَّ فِي ٱلۡمَضَاجِعِ وَٱضۡرِبُوهُنَّۖ فَإِنۡ أَطَعۡنَكُمۡ فَلَا تَبۡغُواْ عَلَيۡهِنَّ سَبِيلًاۗ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ عَلِيّٗا كَبِيرٗا
Les hommes ont sur les femmes un droit de regard, de par les avantages dont Allah a favorisé ceux-ci par rapport à celles-là, et parce qu’ils sont tenus de dépenser de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes, qui protègent jalousement ce qui leur est confié par leurs maris absents, grâce à la protection d’Allah. Quant à celles dont vous craignez l’indiscipline, sermonnez-les, désertez leurs lits et, (s’il le faut), corrigez-les.[1] Si elles vous obéissent, finalement, ne tentez plus de leur nuire, car Allah est Très Haut et Très Grand.
1- Ce sont les hommes qui ont la charge des dépenses familiales. Le mari a le droit et le devoir de gérer et de diriger. Mais le Coran n’incite pas à battre les femmes, voilà pourquoi nous avons traduit par « corrigez-les » et non par « frappez-les » comme on peut le trouver dans diverses traductions fautives. Il s’agit, en effet, d’un dernier recours qui consiste à les « corriger » légèrement, comme le veut d’ailleurs l’usage de la langue française qui n’emploie jamais « frapper » quand il s’agit d’un père ou d’une mère aimants qui « tapent » leur enfant, le « corrigent » et ne le « frappent » pas, ni ne le « battent ».
وَإِنۡ خِفۡتُمۡ شِقَاقَ بَيۡنِهِمَا فَٱبۡعَثُواْ حَكَمٗا مِّنۡ أَهۡلِهِۦ وَحَكَمٗا مِّنۡ أَهۡلِهَآ إِن يُرِيدَآ إِصۡلَٰحٗا يُوَفِّقِ ٱللَّهُ بَيۡنَهُمَآۗ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ عَلِيمًا خَبِيرٗا
Si vous craignez une (éventuelle) rupture entre les deux (conjoints), envoyez un arbitre de sa famille à lui et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux (conjoints) désirent une réconciliation, Allah rétablira leur entente, car Allah est Omniscient et de Toute chose Informé.
وَيَسۡتَفۡتُونَكَ فِي ٱلنِّسَآءِۖ قُلِ ٱللَّهُ يُفۡتِيكُمۡ فِيهِنَّ وَمَا يُتۡلَىٰ عَلَيۡكُمۡ فِي ٱلۡكِتَٰبِ فِي يَتَٰمَى ٱلنِّسَآءِ ٱلَّـٰتِي لَا تُؤۡتُونَهُنَّ مَا كُتِبَ لَهُنَّ وَتَرۡغَبُونَ أَن تَنكِحُوهُنَّ وَٱلۡمُسۡتَضۡعَفِينَ مِنَ ٱلۡوِلۡدَٰنِ وَأَن تَقُومُواْ لِلۡيَتَٰمَىٰ بِٱلۡقِسۡطِۚ وَمَا تَفۡعَلُواْ مِنۡ خَيۡرٖ فَإِنَّ ٱللَّهَ كَانَ بِهِۦ عَلِيمٗا
Ils t’interrogent à propos des verdicts décrétés (fatwas) concernant les femmes. Dis : « Allah prononce pour vous Son verdict à leur sujet. (À cela s’ajoute le verdict concernant) ce qui vous est déjà récité dans le Livre au sujet des femmes orphelines, auxquelles vous ne remettez pas ce qui leur est dû et que vous désirez épouser vous-mêmes ; et (encore le verdict concernant) les mineurs sans protection. » Conduisez-vous envers les orphelins avec équité, car tout ce que vous faites de bien, Allah le Sait parfaitement.
وَإِنِ ٱمۡرَأَةٌ خَافَتۡ مِنۢ بَعۡلِهَا نُشُوزًا أَوۡ إِعۡرَاضٗا فَلَا جُنَاحَ عَلَيۡهِمَآ أَن يُصۡلِحَا بَيۡنَهُمَا صُلۡحٗاۚ وَٱلصُّلۡحُ خَيۡرٞۗ وَأُحۡضِرَتِ ٱلۡأَنفُسُ ٱلشُّحَّۚ وَإِن تُحۡسِنُواْ وَتَتَّقُواْ فَإِنَّ ٱللَّهَ كَانَ بِمَا تَعۡمَلُونَ خَبِيرٗا
Et si une femme craint de son mari qu’il la délaisse ou la néglige, il n’y a aucun péché à ce qu’ils trouvent, tous les deux, un moyen de réconciliation. Se réconcilier est toujours meilleur, car les êtres sont enclins à l’égoïsme. Et si vous faites le bien et avez la piété, alors Allah est, de ce que vous faites, Informé.
وَلَن تَسۡتَطِيعُوٓاْ أَن تَعۡدِلُواْ بَيۡنَ ٱلنِّسَآءِ وَلَوۡ حَرَصۡتُمۡۖ فَلَا تَمِيلُواْ كُلَّ ٱلۡمَيۡلِ فَتَذَرُوهَا كَٱلۡمُعَلَّقَةِۚ وَإِن تُصۡلِحُواْ وَتَتَّقُواْ فَإِنَّ ٱللَّهَ كَانَ غَفُورٗا رَّحِيمٗا
Vous ne saurez être équitables avec vos femmes, même si vous vous y employez avec soin. Ne penchez donc pas entièrement vers l’une, pour laisser l’autre comme suspendue. Mais si vous rétablissez de bons rapports et avez la piété, Allah alors est Absoluteur et Tout Miséricordieux.
وَإِن يَتَفَرَّقَا يُغۡنِ ٱللَّهُ كُلّٗا مِّن سَعَتِهِۦۚ وَكَانَ ٱللَّهُ وَٰسِعًا حَكِيمٗا
Et s’ils se séparent (les deux conjoints), Allah, de par Ses largesses, compensera à chacun ce qu’il aura perdu. Allah est Large et Sage.
وَٱلَّذِينَ هُمۡ لِفُرُوجِهِمۡ حَٰفِظُونَ
qui préservent leur chasteté,
إِلَّا عَلَىٰٓ أَزۡوَٰجِهِمۡ أَوۡ مَا مَلَكَتۡ أَيۡمَٰنُهُمۡ فَإِنَّهُمۡ غَيۡرُ مَلُومِينَ
sauf vis-à-vis de leurs épouses ou des femmes qu’ils possèdent légalement [1] - car dans ce cas, il ne peut leur être fait aucun reproche,
1- Comme captives de guerre ou comme esclaves, du temps où l’esclavage était un phénomène social universellement accepté.
فَمَنِ ٱبۡتَغَىٰ وَرَآءَ ذَٰلِكَ فَأُوْلَـٰٓئِكَ هُمُ ٱلۡعَادُونَ
ceux dont les convoitises vont au-delà (de ces limites), ceux-là sont les transgresseurs,
ٱلزَّانِي لَا يَنكِحُ إِلَّا زَانِيَةً أَوۡ مُشۡرِكَةٗ وَٱلزَّانِيَةُ لَا يَنكِحُهَآ إِلَّا زَانٍ أَوۡ مُشۡرِكٞۚ وَحُرِّمَ ذَٰلِكَ عَلَى ٱلۡمُؤۡمِنِينَ
Un fornicateur n’épousera qu’une fornicatrice ou une associâtre. Une fornicatrice ne sera épousée que par un fornicateur ou un associâtre. Et cela a été strictement défendu aux croyants.
وَأَنكِحُواْ ٱلۡأَيَٰمَىٰ مِنكُمۡ وَٱلصَّـٰلِحِينَ مِنۡ عِبَادِكُمۡ وَإِمَآئِكُمۡۚ إِن يَكُونُواْ فُقَرَآءَ يُغۡنِهِمُ ٱللَّهُ مِن فَضۡلِهِۦۗ وَٱللَّهُ وَٰسِعٌ عَلِيمٞ
Mariez ceux d’entre vous qui vivent dans le célibat, ainsi que les vertueux parmi vos esclaves hommes et femmes. S’ils sont pauvres, Allah les enrichira de Ses faveurs, car Allah est Immense et Il est Omniscient.
وَلۡيَسۡتَعۡفِفِ ٱلَّذِينَ لَا يَجِدُونَ نِكَاحًا حَتَّىٰ يُغۡنِيَهُمُ ٱللَّهُ مِن فَضۡلِهِۦۗ وَٱلَّذِينَ يَبۡتَغُونَ ٱلۡكِتَٰبَ مِمَّا مَلَكَتۡ أَيۡمَٰنُكُمۡ فَكَاتِبُوهُمۡ إِنۡ عَلِمۡتُمۡ فِيهِمۡ خَيۡرٗاۖ وَءَاتُوهُم مِّن مَّالِ ٱللَّهِ ٱلَّذِيٓ ءَاتَىٰكُمۡۚ وَلَا تُكۡرِهُواْ فَتَيَٰتِكُمۡ عَلَى ٱلۡبِغَآءِ إِنۡ أَرَدۡنَ تَحَصُّنٗا لِّتَبۡتَغُواْ عَرَضَ ٱلۡحَيَوٰةِ ٱلدُّنۡيَاۚ وَمَن يُكۡرِههُّنَّ فَإِنَّ ٱللَّهَ مِنۢ بَعۡدِ إِكۡرَٰهِهِنَّ غَفُورٞ رَّحِيمٞ
Que ceux qui n’ont pas les moyens de se marier restent chastes jusqu’à ce qu’Allah les enrichisse de Ses faveurs. Ceux qui, parmi vos esclaves, désirent un contrat d’affranchissement, établissez-le avec eux si vous leur reconnaissez quelque vertu. Donnez-leur des biens qu’Allah vous a dispensés. Et, âpres aux gains passagers de ce bas monde, ne forcez pas les femmes parmi vos esclaves à se prostituer quand elles tiennent à leur chasteté. Si elles y sont forcées, Allah, après leur contrainte, est Absoluteur et Tout Miséricordieux. [1]
1- La traduction reste fidèle à la structure syntaxique arabe marquée par une rupture de construction (une anacoluthe). La phrase est à gloser par : Si elles y sont forcées, ces femmes doivent savoir qu’Allah est Absoluteur et Miséricordieux. Autrement dit : elles n’encourent aucun châtiment pour un délit auquel elles ont été contraintes.
وَمِنۡ ءَايَٰتِهِۦٓ أَنۡ خَلَقَ لَكُم مِّنۡ أَنفُسِكُمۡ أَزۡوَٰجٗا لِّتَسۡكُنُوٓاْ إِلَيۡهَا وَجَعَلَ بَيۡنَكُم مَّوَدَّةٗ وَرَحۡمَةًۚ إِنَّ فِي ذَٰلِكَ لَأٓيَٰتٖ لِّقَوۡمٖ يَتَفَكَّرُونَ
Et l’un de Ses Signes encore est d’avoir créé pour vous, et à partir de vous, des épouses auprès desquelles vous trouvez calme et repos. Il a établi entre vous deux affection et pitié. Il y a certes là des Signes pour des gens qui savent réfléchir.
وَإِذۡ تَقُولُ لِلَّذِيٓ أَنۡعَمَ ٱللَّهُ عَلَيۡهِ وَأَنۡعَمۡتَ عَلَيۡهِ أَمۡسِكۡ عَلَيۡكَ زَوۡجَكَ وَٱتَّقِ ٱللَّهَ وَتُخۡفِي فِي نَفۡسِكَ مَا ٱللَّهُ مُبۡدِيهِ وَتَخۡشَى ٱلنَّاسَ وَٱللَّهُ أَحَقُّ أَن تَخۡشَىٰهُۖ فَلَمَّا قَضَىٰ زَيۡدٞ مِّنۡهَا وَطَرٗا زَوَّجۡنَٰكَهَا لِكَيۡ لَا يَكُونَ عَلَى ٱلۡمُؤۡمِنِينَ حَرَجٞ فِيٓ أَزۡوَٰجِ أَدۡعِيَآئِهِمۡ إِذَا قَضَوۡاْ مِنۡهُنَّ وَطَرٗاۚ وَكَانَ أَمۡرُ ٱللَّهِ مَفۡعُولٗا
(Souviens-toi, Muhammad) quand tu disais à celui qu’Allah a comblé de Ses faveurs, et que tu as aussi comblé des tiennes : « Garde auprès de toi ton épouse et crains Allah ! » Tu cachais alors en toi-même ce qu’Allah allait dévoiler. Tu craignais les hommes alors qu’Allah est plus digne que tu Le craignes. Lorsque Zeyd eut mis fin à tout rapport avec elle, Nous te la donnâmes comme épouse, afin que les croyants n’aient plus à s’embarrasser d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs, une fois que ces derniers cessent tout rapport avec elles. L’arrêt d’Allah doit être ainsi accompli.
يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوٓاْ إِذَا نَكَحۡتُمُ ٱلۡمُؤۡمِنَٰتِ ثُمَّ طَلَّقۡتُمُوهُنَّ مِن قَبۡلِ أَن تَمَسُّوهُنَّ فَمَا لَكُمۡ عَلَيۡهِنَّ مِنۡ عِدَّةٖ تَعۡتَدُّونَهَاۖ فَمَتِّعُوهُنَّ وَسَرِّحُوهُنَّ سَرَاحٗا جَمِيلٗا
Ô vous qui avez cru ! Quand vous épousez des croyantes puis divorcez d’avec elles avant d’avoir consommé le mariage, vous n’avez aucune période de viduité (‘idda) à leur imposer. Offrez-leur en jouissance quelque bien compensatoire et libérez-les d’une bien belle manière.
لَّا يَحِلُّ لَكَ ٱلنِّسَآءُ مِنۢ بَعۡدُ وَلَآ أَن تَبَدَّلَ بِهِنَّ مِنۡ أَزۡوَٰجٖ وَلَوۡ أَعۡجَبَكَ حُسۡنُهُنَّ إِلَّا مَا مَلَكَتۡ يَمِينُكَۗ وَكَانَ ٱللَّهُ عَلَىٰ كُلِّ شَيۡءٖ رَّقِيبٗا
Il ne t’est plus licite d’épouser d’autres femmes, ni d’en changer, même si tu es attiré par leur beauté, hormis celles que tu possèdes de droit. Allah Veille sur Toute chose.
يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوٓاْ إِذَا جَآءَكُمُ ٱلۡمُؤۡمِنَٰتُ مُهَٰجِرَٰتٖ فَٱمۡتَحِنُوهُنَّۖ ٱللَّهُ أَعۡلَمُ بِإِيمَٰنِهِنَّۖ فَإِنۡ عَلِمۡتُمُوهُنَّ مُؤۡمِنَٰتٖ فَلَا تَرۡجِعُوهُنَّ إِلَى ٱلۡكُفَّارِۖ لَا هُنَّ حِلّٞ لَّهُمۡ وَلَا هُمۡ يَحِلُّونَ لَهُنَّۖ وَءَاتُوهُم مَّآ أَنفَقُواْۚ وَلَا جُنَاحَ عَلَيۡكُمۡ أَن تَنكِحُوهُنَّ إِذَآ ءَاتَيۡتُمُوهُنَّ أُجُورَهُنَّۚ وَلَا تُمۡسِكُواْ بِعِصَمِ ٱلۡكَوَافِرِ وَسۡـَٔلُواْ مَآ أَنفَقۡتُمۡ وَلۡيَسۡـَٔلُواْ مَآ أَنفَقُواْۚ ذَٰلِكُمۡ حُكۡمُ ٱللَّهِ يَحۡكُمُ بَيۡنَكُمۡۖ وَٱللَّهُ عَلِيمٌ حَكِيمٞ
Ô vous qui avez cru ! Quand des croyantes viennent vers vous en émigrées, mettez-les à l’épreuve, car Allah en Sait mieux sur leur foi. Si vous les avez trouvées vraiment croyantes, ne les rendez pas aux (maris) mécréants. Désormais, ni elles ne seront plus licites pour eux, ni eux ne seront licites pour elles. Mais rendez-leur [1] ce qu’ils ont dépensé (comme mahr : dot). Il n’y aura alors aucun grief contre vous si vous les épousez en leur versant (à votre tour) leur mahr (dot). De même, ne conservez pas les liens du mariage avec les mécréantes. Réclamez (à votre tour) ce que vous avez dépensé comme mahr (dot), tout comme (les maris mécréants) le réclament. Tel est le Jugement d’Allah Qui décide entre vous. Allah est Omniscient et Sage.
1- Aux maris mécréants.