وَإِذۡ أَخَذۡنَا مِيثَٰقَ بَنِيٓ إِسۡرَـٰٓءِيلَ لَا تَعۡبُدُونَ إِلَّا ٱللَّهَ وَبِٱلۡوَٰلِدَيۡنِ إِحۡسَانٗا وَذِي ٱلۡقُرۡبَىٰ وَٱلۡيَتَٰمَىٰ وَٱلۡمَسَٰكِينِ وَقُولُواْ لِلنَّاسِ حُسۡنٗا وَأَقِيمُواْ ٱلصَّلَوٰةَ وَءَاتُواْ ٱلزَّكَوٰةَ ثُمَّ تَوَلَّيۡتُمۡ إِلَّا قَلِيلٗا مِّنكُمۡ وَأَنتُم مُّعۡرِضُونَ
Et (souviens-toi) lorsque Nous avons pris sur les Enfants d’Israël l’engagement (que voici) : « N’adorez qu’Allah, faites le bien envers vos deux parents, vos proches, les orphelins et les nécessiteux ; tenez aux gens le meilleur discours, accomplissez la Çalât, acquittez-vous de la Zakât. ». Or vous vous êtes rétractés (par rapport à vos engagements) et vous vous êtes détournés, hors quelques-uns parmi vous.
۞لَّيۡسَ ٱلۡبِرَّ أَن تُوَلُّواْ وُجُوهَكُمۡ قِبَلَ ٱلۡمَشۡرِقِ وَٱلۡمَغۡرِبِ وَلَٰكِنَّ ٱلۡبِرَّ مَنۡ ءَامَنَ بِٱللَّهِ وَٱلۡيَوۡمِ ٱلۡأٓخِرِ وَٱلۡمَلَـٰٓئِكَةِ وَٱلۡكِتَٰبِ وَٱلنَّبِيِّـۧنَ وَءَاتَى ٱلۡمَالَ عَلَىٰ حُبِّهِۦ ذَوِي ٱلۡقُرۡبَىٰ وَٱلۡيَتَٰمَىٰ وَٱلۡمَسَٰكِينَ وَٱبۡنَ ٱلسَّبِيلِ وَٱلسَّآئِلِينَ وَفِي ٱلرِّقَابِ وَأَقَامَ ٱلصَّلَوٰةَ وَءَاتَى ٱلزَّكَوٰةَ وَٱلۡمُوفُونَ بِعَهۡدِهِمۡ إِذَا عَٰهَدُواْۖ وَٱلصَّـٰبِرِينَ فِي ٱلۡبَأۡسَآءِ وَٱلضَّرَّآءِ وَحِينَ ٱلۡبَأۡسِۗ أُوْلَـٰٓئِكَ ٱلَّذِينَ صَدَقُواْۖ وَأُوْلَـٰٓئِكَ هُمُ ٱلۡمُتَّقُونَ
La vraie vertu n’est certes pas de tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. La vraie vertu est de croire en Allah, au Jour Dernier, aux Anges, aux Livres (aux Écritures célestes) et aux Prophètes ; de donner de son bien, quel que soit l’amour qu’on lui voue, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs de grand chemin,[1] aux mendiants, et pour le rachat de ceux qui en ont besoin ; d’accomplir la Çalât et de s’acquitter de la Zakât. Quant à ceux qui honorent leur engagement quand ils s’engagent, ceux qui sont patients à la misère, à la maladie et à la dureté des combats, ceux-là sont les véridiques et ceux-là sont certes les gens pieux.
1- Nous avons employé l’expression « voyageur de grand chemin » par analogie avec l’expression consacrée « voleur de grand chemin » (dont le lieu d’intervention sont les grandes routes). L’expression est d’autant plus heureuse qu’elle s’inscrit dans une série d’assonances favorables au rythme du verset : « bien » », « orphelins », « chemin », « besoin ».
كُتِبَ عَلَيۡكُمۡ إِذَا حَضَرَ أَحَدَكُمُ ٱلۡمَوۡتُ إِن تَرَكَ خَيۡرًا ٱلۡوَصِيَّةُ لِلۡوَٰلِدَيۡنِ وَٱلۡأَقۡرَبِينَ بِٱلۡمَعۡرُوفِۖ حَقًّا عَلَى ٱلۡمُتَّقِينَ
Il vous a été prescrit, quand l’un de vous est à l’article de la mort et qu’il lègue quelque bien, (de laisser) un testament (en bonne et due forme) au profit des deux parents et des proches. C’est là un devoir pour les gens pieux.
فَمَنۢ بَدَّلَهُۥ بَعۡدَ مَا سَمِعَهُۥ فَإِنَّمَآ إِثۡمُهُۥ عَلَى ٱلَّذِينَ يُبَدِّلُونَهُۥٓۚ إِنَّ ٱللَّهَ سَمِيعٌ عَلِيمٞ
Ceux qui, l’ayant entendu, le modifient (le testament), seront ceux sur qui pèsera le péché de cette modification. Allah Entend Tout et Il est Omniscient.
فَمَنۡ خَافَ مِن مُّوصٖ جَنَفًا أَوۡ إِثۡمٗا فَأَصۡلَحَ بَيۡنَهُمۡ فَلَآ إِثۡمَ عَلَيۡهِۚ إِنَّ ٱللَّهَ غَفُورٞ رَّحِيمٞ
Celui qui, en revanche, craint d’un testateur l’erreur ou l’abus, et réconcilie (les héritiers), celui-là n’aura point péché. Allah est Absoluteur et Tout Miséricordieux.
يَسۡـَٔلُونَكَ مَاذَا يُنفِقُونَۖ قُلۡ مَآ أَنفَقۡتُم مِّنۡ خَيۡرٖ فَلِلۡوَٰلِدَيۡنِ وَٱلۡأَقۡرَبِينَ وَٱلۡيَتَٰمَىٰ وَٱلۡمَسَٰكِينِ وَٱبۡنِ ٱلسَّبِيلِۗ وَمَا تَفۡعَلُواْ مِنۡ خَيۡرٖ فَإِنَّ ٱللَّهَ بِهِۦ عَلِيمٞ
Ils t’interrogent à propos de ce qu’ils doivent dépenser. Dis : « Ce que vous dépensez en bien sera au profit des deux parents, des proches, des orphelins, des pauvres et des voyageurs de grand chemin. Et tout ce que vous faites comme bien, Allah certainement le Sait. »
۞وَٱلۡوَٰلِدَٰتُ يُرۡضِعۡنَ أَوۡلَٰدَهُنَّ حَوۡلَيۡنِ كَامِلَيۡنِۖ لِمَنۡ أَرَادَ أَن يُتِمَّ ٱلرَّضَاعَةَۚ وَعَلَى ٱلۡمَوۡلُودِ لَهُۥ رِزۡقُهُنَّ وَكِسۡوَتُهُنَّ بِٱلۡمَعۡرُوفِۚ لَا تُكَلَّفُ نَفۡسٌ إِلَّا وُسۡعَهَاۚ لَا تُضَآرَّ وَٰلِدَةُۢ بِوَلَدِهَا وَلَا مَوۡلُودٞ لَّهُۥ بِوَلَدِهِۦۚ وَعَلَى ٱلۡوَارِثِ مِثۡلُ ذَٰلِكَۗ فَإِنۡ أَرَادَا فِصَالًا عَن تَرَاضٖ مِّنۡهُمَا وَتَشَاوُرٖ فَلَا جُنَاحَ عَلَيۡهِمَاۗ وَإِنۡ أَرَدتُّمۡ أَن تَسۡتَرۡضِعُوٓاْ أَوۡلَٰدَكُمۡ فَلَا جُنَاحَ عَلَيۡكُمۡ إِذَا سَلَّمۡتُم مَّآ ءَاتَيۡتُم بِٱلۡمَعۡرُوفِۗ وَٱتَّقُواْ ٱللَّهَ وَٱعۡلَمُوٓاْ أَنَّ ٱللَّهَ بِمَا تَعۡمَلُونَ بَصِيرٞ
Les mères qui voudraient mener l’allaitement à son terme allaiteront leurs enfants deux années entières. Au père (de l’enfant), il incombe de les nourrir et de les vêtir convenablement. Nul n’est tenu de supporter au-delà de ses moyens. La mère n’a pas à se nuire à cause de son enfant, pas plus que le père (à cause) de son enfant. À l’héritier,[1] il incombe la même chose. Si, après concertation, les deux (conjoints) décident le sevrage (de leur enfant), il ne leur sera fait aucun grief. Et si vous souhaitez confier vos enfants à une nourrice, il ne vous sera fait, non plus, aucun grief, pourvu que vous remettiez ce qui est dû dans les règles convenues. Craignez Allah, et sachez qu’Allah Voit absolument ce que vous faites.
1- L’héritier du père de l’enfant.
لِّلرِّجَالِ نَصِيبٞ مِّمَّا تَرَكَ ٱلۡوَٰلِدَانِ وَٱلۡأَقۡرَبُونَ وَلِلنِّسَآءِ نَصِيبٞ مِّمَّا تَرَكَ ٱلۡوَٰلِدَانِ وَٱلۡأَقۡرَبُونَ مِمَّا قَلَّ مِنۡهُ أَوۡ كَثُرَۚ نَصِيبٗا مَّفۡرُوضٗا
Aux (héritiers) mâles revient une part de ce qu’auront laissé les deux parents et les proches ; et aux femmes, de même, revient une part de ce qu’auront laissé les deux parents et les proches : que la quantité soit petite ou grande, une part déterminée.
وَإِذَا حَضَرَ ٱلۡقِسۡمَةَ أُوْلُواْ ٱلۡقُرۡبَىٰ وَٱلۡيَتَٰمَىٰ وَٱلۡمَسَٰكِينُ فَٱرۡزُقُوهُم مِّنۡهُ وَقُولُواْ لَهُمۡ قَوۡلٗا مَّعۡرُوفٗا
Et lorsque les proches parents (parmi les non héritiers), les orphelins et les pauvres sont présents au partage, donnez-en leur et tenez-leur des propos convenables.
وَلۡيَخۡشَ ٱلَّذِينَ لَوۡ تَرَكُواْ مِنۡ خَلۡفِهِمۡ ذُرِّيَّةٗ ضِعَٰفًا خَافُواْ عَلَيۡهِمۡ فَلۡيَتَّقُواْ ٱللَّهَ وَلۡيَقُولُواْ قَوۡلٗا سَدِيدًا
Ceux qui seraient inquiets de laisser, après leur mort, une descendance en bas âge, doivent craindre (la même chose pour les orphelins à leur charge). Qu’ils redoutent donc Allah et qu’ils disent donc une parole judicieuse.
إِنَّ ٱلَّذِينَ يَأۡكُلُونَ أَمۡوَٰلَ ٱلۡيَتَٰمَىٰ ظُلۡمًا إِنَّمَا يَأۡكُلُونَ فِي بُطُونِهِمۡ نَارٗاۖ وَسَيَصۡلَوۡنَ سَعِيرٗا
Ceux qui consomment (mangent) indûment les biens des orphelins, ingèrent en vérité du feu jusque dans leurs entrailles. Ils seront livrés à la Fournaise incandescente.
يُوصِيكُمُ ٱللَّهُ فِيٓ أَوۡلَٰدِكُمۡۖ لِلذَّكَرِ مِثۡلُ حَظِّ ٱلۡأُنثَيَيۡنِۚ فَإِن كُنَّ نِسَآءٗ فَوۡقَ ٱثۡنَتَيۡنِ فَلَهُنَّ ثُلُثَا مَا تَرَكَۖ وَإِن كَانَتۡ وَٰحِدَةٗ فَلَهَا ٱلنِّصۡفُۚ وَلِأَبَوَيۡهِ لِكُلِّ وَٰحِدٖ مِّنۡهُمَا ٱلسُّدُسُ مِمَّا تَرَكَ إِن كَانَ لَهُۥ وَلَدٞۚ فَإِن لَّمۡ يَكُن لَّهُۥ وَلَدٞ وَوَرِثَهُۥٓ أَبَوَاهُ فَلِأُمِّهِ ٱلثُّلُثُۚ فَإِن كَانَ لَهُۥٓ إِخۡوَةٞ فَلِأُمِّهِ ٱلسُّدُسُۚ مِنۢ بَعۡدِ وَصِيَّةٖ يُوصِي بِهَآ أَوۡ دَيۡنٍۗ ءَابَآؤُكُمۡ وَأَبۡنَآؤُكُمۡ لَا تَدۡرُونَ أَيُّهُمۡ أَقۡرَبُ لَكُمۡ نَفۡعٗاۚ فَرِيضَةٗ مِّنَ ٱللَّهِۗ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ عَلِيمًا حَكِيمٗا
Allah vous prescrit ceci, à propos de vos enfants : au garçon, une part égale à celle de deux filles. S’il n’y a que des filles et qu’elles soient deux ou plus, il leur reviendra les deux tiers de ce qu’a laissé le défunt. S’il n’y en a qu’une, elle aura droit à la moitié. Le père et la mère du défunt, quant à eux, auront chacun le sixième de ce qu’il laisse, s’il a une progéniture. S’il n’en a pas une et que ses deux parents soient ses héritiers, sa mère aura le tiers. S’il a des frères (ou des sœurs), sa mère aura le sixième, après qu’auront été exécutées les recommandations de legs et réglées les dettes. De vos parents ou de vos enfants, vous ne savez pas qui vous est plus bénéfique. C’est une prescription décrétée par Allah, et Allah est Omniscient et Sage.
۞وَلَكُمۡ نِصۡفُ مَا تَرَكَ أَزۡوَٰجُكُمۡ إِن لَّمۡ يَكُن لَّهُنَّ وَلَدٞۚ فَإِن كَانَ لَهُنَّ وَلَدٞ فَلَكُمُ ٱلرُّبُعُ مِمَّا تَرَكۡنَۚ مِنۢ بَعۡدِ وَصِيَّةٖ يُوصِينَ بِهَآ أَوۡ دَيۡنٖۚ وَلَهُنَّ ٱلرُّبُعُ مِمَّا تَرَكۡتُمۡ إِن لَّمۡ يَكُن لَّكُمۡ وَلَدٞۚ فَإِن كَانَ لَكُمۡ وَلَدٞ فَلَهُنَّ ٱلثُّمُنُ مِمَّا تَرَكۡتُمۚ مِّنۢ بَعۡدِ وَصِيَّةٖ تُوصُونَ بِهَآ أَوۡ دَيۡنٖۗ وَإِن كَانَ رَجُلٞ يُورَثُ كَلَٰلَةً أَوِ ٱمۡرَأَةٞ وَلَهُۥٓ أَخٌ أَوۡ أُخۡتٞ فَلِكُلِّ وَٰحِدٖ مِّنۡهُمَا ٱلسُّدُسُۚ فَإِن كَانُوٓاْ أَكۡثَرَ مِن ذَٰلِكَ فَهُمۡ شُرَكَآءُ فِي ٱلثُّلُثِۚ مِنۢ بَعۡدِ وَصِيَّةٖ يُوصَىٰ بِهَآ أَوۡ دَيۡنٍ غَيۡرَ مُضَآرّٖۚ وَصِيَّةٗ مِّنَ ٱللَّهِۗ وَٱللَّهُ عَلِيمٌ حَلِيمٞ
Et il vous revient la moitié de ce qu’ont laissé vos épouses, si elles n’ont pas d’enfants. Si elles en ont, il vous reviendra le quart de ce qu’elles auront laissé, après qu’auront été exécutées les recommandations de legs et réglées les dettes. Et il leur revient (à vos épouses) le quart de ce que vous avez laissé, si vous n’avez pas d’enfants. Si vous en avez, il leur reviendra le huitième de ce que vous aurez laissé, après qu’auront été exécutées les recommandations de legs et réglées les dettes. Et si un homme ou une femme laissent un héritage sans avoir d’héritiers directs, et qu’ils aient un frère ou une sœur, alors, à chacun de ces derniers il revient le sixième. S’ils sont plus nombreux, ils se partageront le tiers, après qu’auront été exécutées les recommandations de legs et réglées les dettes, et à condition que le legs ne porte préjudice à personne. Tel est l’ordre d’Allah, et Allah est Omniscient et Longanime.
وَلِكُلّٖ جَعَلۡنَا مَوَٰلِيَ مِمَّا تَرَكَ ٱلۡوَٰلِدَانِ وَٱلۡأَقۡرَبُونَۚ وَٱلَّذِينَ عَقَدَتۡ أَيۡمَٰنُكُمۡ فَـَٔاتُوهُمۡ نَصِيبَهُمۡۚ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ عَلَىٰ كُلِّ شَيۡءٖ شَهِيدًا
Nous avons, pour chacun, établi des héritiers ayant droit à ce que laissent les deux parents et les proches. Et remettez la part qui leur revient à ceux avec qui vous vous êtes engagés par contrat. Allah est de Toute chose Témoin.
۞وَٱعۡبُدُواْ ٱللَّهَ وَلَا تُشۡرِكُواْ بِهِۦ شَيۡـٔٗاۖ وَبِٱلۡوَٰلِدَيۡنِ إِحۡسَٰنٗا وَبِذِي ٱلۡقُرۡبَىٰ وَٱلۡيَتَٰمَىٰ وَٱلۡمَسَٰكِينِ وَٱلۡجَارِ ذِي ٱلۡقُرۡبَىٰ وَٱلۡجَارِ ٱلۡجُنُبِ وَٱلصَّاحِبِ بِٱلۡجَنۢبِ وَٱبۡنِ ٱلسَّبِيلِ وَمَا مَلَكَتۡ أَيۡمَٰنُكُمۡۗ إِنَّ ٱللَّهَ لَا يُحِبُّ مَن كَانَ مُخۡتَالٗا فَخُورًا
Adorez Allah et ne Lui associez rien. Traitez avec bonté vos deux parents, vos proches, les orphelins, les pauvres, le voisin proche et le voisin éloigné, le proche compagnon, le voyageur de grand chemin et ceux qui sont en votre possession, car Allah n’aime pas celui qui est hautain et vantard.
وَيَسۡتَفۡتُونَكَ فِي ٱلنِّسَآءِۖ قُلِ ٱللَّهُ يُفۡتِيكُمۡ فِيهِنَّ وَمَا يُتۡلَىٰ عَلَيۡكُمۡ فِي ٱلۡكِتَٰبِ فِي يَتَٰمَى ٱلنِّسَآءِ ٱلَّـٰتِي لَا تُؤۡتُونَهُنَّ مَا كُتِبَ لَهُنَّ وَتَرۡغَبُونَ أَن تَنكِحُوهُنَّ وَٱلۡمُسۡتَضۡعَفِينَ مِنَ ٱلۡوِلۡدَٰنِ وَأَن تَقُومُواْ لِلۡيَتَٰمَىٰ بِٱلۡقِسۡطِۚ وَمَا تَفۡعَلُواْ مِنۡ خَيۡرٖ فَإِنَّ ٱللَّهَ كَانَ بِهِۦ عَلِيمٗا
Ils t’interrogent à propos des verdicts décrétés (fatwas) concernant les femmes. Dis : « Allah prononce pour vous Son verdict à leur sujet. (À cela s’ajoute le verdict concernant) ce qui vous est déjà récité dans le Livre au sujet des femmes orphelines, auxquelles vous ne remettez pas ce qui leur est dû et que vous désirez épouser vous-mêmes ; et (encore le verdict concernant) les mineurs sans protection. » Conduisez-vous envers les orphelins avec équité, car tout ce que vous faites de bien, Allah le Sait parfaitement.
۞يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ كُونُواْ قَوَّـٰمِينَ بِٱلۡقِسۡطِ شُهَدَآءَ لِلَّهِ وَلَوۡ عَلَىٰٓ أَنفُسِكُمۡ أَوِ ٱلۡوَٰلِدَيۡنِ وَٱلۡأَقۡرَبِينَۚ إِن يَكُنۡ غَنِيًّا أَوۡ فَقِيرٗا فَٱللَّهُ أَوۡلَىٰ بِهِمَاۖ فَلَا تَتَّبِعُواْ ٱلۡهَوَىٰٓ أَن تَعۡدِلُواْۚ وَإِن تَلۡوُۥٓاْ أَوۡ تُعۡرِضُواْ فَإِنَّ ٱللَّهَ كَانَ بِمَا تَعۡمَلُونَ خَبِيرٗا
Ô vous qui avez cru ! Soyez justes en étant témoins conformément (aux prescriptions) d’Allah, quitte à témoigner contre vous-mêmes, contre vos deux parents ou vos proches, qu’il s’agisse d’un riche ou d’un pauvre, car Allah est plus apte à (veiller à leurs intérêts). Ne suivez donc pas vos passions de peur que vous ne déviiez de l’équité. Et si vous témoignez par le mensonge ou refusez de témoigner, alors Allah est, de Tout ce que vous faites, Informé.
يَسۡتَفۡتُونَكَ قُلِ ٱللَّهُ يُفۡتِيكُمۡ فِي ٱلۡكَلَٰلَةِۚ إِنِ ٱمۡرُؤٌاْ هَلَكَ لَيۡسَ لَهُۥ وَلَدٞ وَلَهُۥٓ أُخۡتٞ فَلَهَا نِصۡفُ مَا تَرَكَۚ وَهُوَ يَرِثُهَآ إِن لَّمۡ يَكُن لَّهَا وَلَدٞۚ فَإِن كَانَتَا ٱثۡنَتَيۡنِ فَلَهُمَا ٱلثُّلُثَانِ مِمَّا تَرَكَۚ وَإِن كَانُوٓاْ إِخۡوَةٗ رِّجَالٗا وَنِسَآءٗ فَلِلذَّكَرِ مِثۡلُ حَظِّ ٱلۡأُنثَيَيۡنِۗ يُبَيِّنُ ٱللَّهُ لَكُمۡ أَن تَضِلُّواْۗ وَٱللَّهُ بِكُلِّ شَيۡءٍ عَلِيمُۢ
Ils t’interrogent à propos de ce qui a été décrété comme verdicts (fatwas). Dis : « Allah prononce le verdict que voici à propos de alkalala, (c’est-à-dire sur le cas du défunt qui n’a ni géniteurs ni progéniture) : si un homme vient à mourir sans laisser d’enfants mais qu’il ait une sœur, celle-ci aura la moitié de ce qu’il laisse. Et lui hérite d’elle la totalité de ce qu’elle laisse (si elle vient à mourir) et qu’elle n’ait pas d’enfants. Si elles sont deux (sœurs ou plus), elles hériteront les deux tiers de ce que le défunt a laissé. Si ce dernier laisse des frères et des sœurs, alors chaque frère aura la part de deux sœurs. Allah vous explique (dans l’intimité du détail) pour vous épargner l’égarement. Et Allah est Omniscient.
يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ شَهَٰدَةُ بَيۡنِكُمۡ إِذَا حَضَرَ أَحَدَكُمُ ٱلۡمَوۡتُ حِينَ ٱلۡوَصِيَّةِ ٱثۡنَانِ ذَوَا عَدۡلٖ مِّنكُمۡ أَوۡ ءَاخَرَانِ مِنۡ غَيۡرِكُمۡ إِنۡ أَنتُمۡ ضَرَبۡتُمۡ فِي ٱلۡأَرۡضِ فَأَصَٰبَتۡكُم مُّصِيبَةُ ٱلۡمَوۡتِۚ تَحۡبِسُونَهُمَا مِنۢ بَعۡدِ ٱلصَّلَوٰةِ فَيُقۡسِمَانِ بِٱللَّهِ إِنِ ٱرۡتَبۡتُمۡ لَا نَشۡتَرِي بِهِۦ ثَمَنٗا وَلَوۡ كَانَ ذَا قُرۡبَىٰ وَلَا نَكۡتُمُ شَهَٰدَةَ ٱللَّهِ إِنَّآ إِذٗا لَّمِنَ ٱلۡأٓثِمِينَ
Ô vous qui avez cru ! Quand quelqu’un de vous est à l’article de la mort, le testament sera établi par le témoignage de deux hommes équitables parmi vous. Sinon, (celui de) deux hommes qui ne sont pas des vôtres au cas où la mort vous surprendrait alors que vous êtes en voyage de par le monde. Vous les retiendrez après la Çalât et, si vous doutez d’eux, faites-leur prêter, au nom d’Allah, le serment que voici : « Nous ne vendrons ce témoignage à aucun prix, serait-ce au profit d’un proche, et nous ne tairons point le témoignage d’Allah, ou alors nous serions du nombre des pécheurs. »
۞قُلۡ تَعَالَوۡاْ أَتۡلُ مَا حَرَّمَ رَبُّكُمۡ عَلَيۡكُمۡۖ أَلَّا تُشۡرِكُواْ بِهِۦ شَيۡـٔٗاۖ وَبِٱلۡوَٰلِدَيۡنِ إِحۡسَٰنٗاۖ وَلَا تَقۡتُلُوٓاْ أَوۡلَٰدَكُم مِّنۡ إِمۡلَٰقٖ نَّحۡنُ نَرۡزُقُكُمۡ وَإِيَّاهُمۡۖ وَلَا تَقۡرَبُواْ ٱلۡفَوَٰحِشَ مَا ظَهَرَ مِنۡهَا وَمَا بَطَنَۖ وَلَا تَقۡتُلُواْ ٱلنَّفۡسَ ٱلَّتِي حَرَّمَ ٱللَّهُ إِلَّا بِٱلۡحَقِّۚ ذَٰلِكُمۡ وَصَّىٰكُم بِهِۦ لَعَلَّكُمۡ تَعۡقِلُونَ
Dis : « Venez donc que je vous détaille ce que votre Seigneur vous a vraiment défendu : ne Lui attribuez point d’associés, traitez avec bonté vos deux parents, ne tuez point vos enfants sous prétexte de pauvreté. C’est Nous Qui pourvoyons à votre subsistance et à la leur. N’approchez pas des turpitudes, qu’elles soient visibles ou cachées. N’ôtez point la vie qu’Allah a voulue sacrée, sauf pour rendre justice. Voilà ce qu’Il vous a recommandé, peut-être comprendrez-vous.
وَلَا تَقۡرَبُواْ مَالَ ٱلۡيَتِيمِ إِلَّا بِٱلَّتِي هِيَ أَحۡسَنُ حَتَّىٰ يَبۡلُغَ أَشُدَّهُۥۚ وَأَوۡفُواْ ٱلۡكَيۡلَ وَٱلۡمِيزَانَ بِٱلۡقِسۡطِۖ لَا نُكَلِّفُ نَفۡسًا إِلَّا وُسۡعَهَاۖ وَإِذَا قُلۡتُمۡ فَٱعۡدِلُواْ وَلَوۡ كَانَ ذَا قُرۡبَىٰۖ وَبِعَهۡدِ ٱللَّهِ أَوۡفُواْۚ ذَٰلِكُمۡ وَصَّىٰكُم بِهِۦ لَعَلَّكُمۡ تَذَكَّرُونَ
N’approchez les biens de l’orphelin que de la manière la plus convenable, le temps qu’il atteigne sa majorité. Soyez justes lorsque vous établissez la mesure et le poids. Nous ne chargeons une âme que de cela même qu’elle peut supporter. Et quand vous parlez, que ce soit avec équité, dût-il s’agir de votre proche. Et honorez vos engagements envers Allah. » C’est ce qu’Il vous recommande, peut-être vous en souviendrez-vous.
مَا كَانَ لِلنَّبِيِّ وَٱلَّذِينَ ءَامَنُوٓاْ أَن يَسۡتَغۡفِرُواْ لِلۡمُشۡرِكِينَ وَلَوۡ كَانُوٓاْ أُوْلِي قُرۡبَىٰ مِنۢ بَعۡدِ مَا تَبَيَّنَ لَهُمۡ أَنَّهُمۡ أَصۡحَٰبُ ٱلۡجَحِيمِ
Il ne convient ni au Prophète, ni à ceux qui ont cru, d’implorer le pardon pour les associâtres, même s’ils sont leurs proches parents, après avoir eu la preuve évidente que ces derniers sont les hôtes de l’Enfer.
وَمَا كَانَ ٱسۡتِغۡفَارُ إِبۡرَٰهِيمَ لِأَبِيهِ إِلَّا عَن مَّوۡعِدَةٖ وَعَدَهَآ إِيَّاهُ فَلَمَّا تَبَيَّنَ لَهُۥٓ أَنَّهُۥ عَدُوّٞ لِّلَّهِ تَبَرَّأَ مِنۡهُۚ إِنَّ إِبۡرَٰهِيمَ لَأَوَّـٰهٌ حَلِيمٞ
Quant au pardon qu’Abraham implora pour son père, il ne le fit que parce qu’il le lui avait déjà promis.[1] Or, lorsqu’il eut la preuve évidente qu’il était l’ennemi d’Allah, il le désavoua. Car Abraham n’avait de cesse d’implorer et était magnanime.
1- Abraham (paix sur lui) avait promis à son père : « J’implorerai le pardon pour toi. » Il voulait l’éloigner de l’idolâtrie et le gagner à la religion d’Allah. Mais, constatant l’opiniâtreté de son père, Abraham finira par le désavouer et il renoncera à sa promesse.
۞إِنَّ ٱللَّهَ يَأۡمُرُ بِٱلۡعَدۡلِ وَٱلۡإِحۡسَٰنِ وَإِيتَآيِٕ ذِي ٱلۡقُرۡبَىٰ وَيَنۡهَىٰ عَنِ ٱلۡفَحۡشَآءِ وَٱلۡمُنكَرِ وَٱلۡبَغۡيِۚ يَعِظُكُمۡ لَعَلَّكُمۡ تَذَكَّرُونَ
Allah ordonne l’équité, la bienfaisance et le traitement bienveillant des proches. Il interdit la turpitude, les actes répréhensibles et les abus de toutes sortes. Ainsi vous exhorte-t-Il afin que vous vous en souveniez.
۞وَقَضَىٰ رَبُّكَ أَلَّا تَعۡبُدُوٓاْ إِلَّآ إِيَّاهُ وَبِٱلۡوَٰلِدَيۡنِ إِحۡسَٰنًاۚ إِمَّا يَبۡلُغَنَّ عِندَكَ ٱلۡكِبَرَ أَحَدُهُمَآ أَوۡ كِلَاهُمَا فَلَا تَقُل لَّهُمَآ أُفّٖ وَلَا تَنۡهَرۡهُمَا وَقُل لَّهُمَا قَوۡلٗا كَرِيمٗا
Ton Seigneur a prononcé le décret que voici : « N’adorez que Lui et (ayez) de la bienveillance envers vos deux parents. Et si l’un d’eux, ou les deux ensemble, atteignent auprès de toi le grand âge, ne leur dis point « Fi (de vous) ! » [1] et ne les rabroue pas, mais dis-leur des mots gentils.
1- Ne leur adresse nul soupir de mécontentement.
وَٱخۡفِضۡ لَهُمَا جَنَاحَ ٱلذُّلِّ مِنَ ٱلرَّحۡمَةِ وَقُل رَّبِّ ٱرۡحَمۡهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرٗا
Abaisse vers eux, par miséricorde, l’aile de l’humilité [1] et dis : « Seigneur, veuille leur accorder miséricorde, comme ils m’ont élevé tout petit ! »
1- L’image de l’aile abaissée revient pour exprimer la tendresse, toute humble et toute profonde, que l’on doit à ses parents.
وَءَاتِ ذَا ٱلۡقُرۡبَىٰ حَقَّهُۥ وَٱلۡمِسۡكِينَ وَٱبۡنَ ٱلسَّبِيلِ وَلَا تُبَذِّرۡ تَبۡذِيرًا
Donne ce qui leur est dû au proche parent, au pauvre et au voyageur de grand chemin, et ne dilapide pas les biens ouvertement.
وَلَا تَقۡتُلُوٓاْ أَوۡلَٰدَكُمۡ خَشۡيَةَ إِمۡلَٰقٖۖ نَّحۡنُ نَرۡزُقُهُمۡ وَإِيَّاكُمۡۚ إِنَّ قَتۡلَهُمۡ كَانَ خِطۡـٔٗا كَبِيرٗا
Ne tuez pas vos enfants par peur de la pauvreté. Nous assurons leur subsistance et la vôtre. C’est une énorme faute que de les tuer.
وَلَا يَأۡتَلِ أُوْلُواْ ٱلۡفَضۡلِ مِنكُمۡ وَٱلسَّعَةِ أَن يُؤۡتُوٓاْ أُوْلِي ٱلۡقُرۡبَىٰ وَٱلۡمَسَٰكِينَ وَٱلۡمُهَٰجِرِينَ فِي سَبِيلِ ٱللَّهِۖ وَلۡيَعۡفُواْ وَلۡيَصۡفَحُوٓاْۗ أَلَا تُحِبُّونَ أَن يَغۡفِرَ ٱللَّهُ لَكُمۡۚ وَٱللَّهُ غَفُورٞ رَّحِيمٌ
Que ceux d’entre vous qui vivent dans l’abondance et l’aisance ne jurent point de ne plus donner aux proches, aux pauvres et à ceux qui migrent pour la cause d’Allah. Qu’ils pardonnent et qu’ils passent outre. Ne souhaitez-vous pas, vous-mêmes, qu’Allah vous pardonne ? Allah est Absoluteur et Tout Miséricordieux.
وَوَصَّيۡنَا ٱلۡإِنسَٰنَ بِوَٰلِدَيۡهِ حُسۡنٗاۖ وَإِن جَٰهَدَاكَ لِتُشۡرِكَ بِي مَا لَيۡسَ لَكَ بِهِۦ عِلۡمٞ فَلَا تُطِعۡهُمَآۚ إِلَيَّ مَرۡجِعُكُمۡ فَأُنَبِّئُكُم بِمَا كُنتُمۡ تَعۡمَلُونَ
Nous avons recommandé à l’homme d’être bienveillant envers ses parents : « Mais s’ils essaient de te contraindre à M’associer ce dont tu n’as nulle science, tu ne leur obéiras point. » C’est vers Moi que vous ferez tous retour, et Je vous informerai certes de ce que vous faisiez.